Histoire tragique


Une maman assise sur le pas de sa porte regarde fixement la plaine ensoleillée. Elle semble figée et par moment des petits tressaillements trahissent cette immobilité.

Les villageois passent devant elle sans prendre conscience de sont désarroi.

Sa petite fille de neuf ans dans les bras ne bouge presque pas. Elle semble se reposer.

Personne ne pourrait se douter du drame qui se joue devant leurs yeux.


L’enfant est malade depuis plusieurs jours, le médecin est venu qu’une seule fois la voir. La maman lui a donné le peu d’argent qu’il lui restait pour pouvoir avoir des médicaments. Mais, depuis le passage du médecin les médicaments manquent cruellement et la maman regarde son enfant qui souffre sans pouvoir l’aider faute d’argent. Ils leurs restent à peine de quoi se nourrir dans la petite réserve au fond de la cuisine.


L’atrocité de cette triste histoire, c’est que par faute de quelques pièces de monnaie, l’enfant s’affaibli de jour en jour. Sa maman, fait de sont mieux pour faire baisser la fièvre, mais rien n’y fait. L’enfant est en sueur, le front chaud et son petit cœur semble battre trop doucement.


De temps en temps, l’enfant et sa maman se regarde tendrement, mais aucun son ne sort de leurs bouches. Ils semblent presque se comprendre par de simples regards tendres et à peine imbibés de larmes. Là aussi, elles semblent se retenir de peur de laisser la tristesse les envahirent. Point de l’armes donc, mais quelques gestes lents, plein d’amour mélangé de crainte et d’espoir semble les réunir.


Le temps passe ainsi depuis que l’enfant n’a plus de médicaments, doucement son petit corps s’affaibli. Blotti dans les bras de sa maman, l’enfant respire de plus en plus mal. Mais, la douleur semble diminuer peu à peu. La maman reprend un peu d’espoir, nous sommes la veille au soir.


Le lendemain matin, vers 10h30, la maman semble perdue, elle se cramponne comme si ont voulais lui prendre son enfant, elle la serre contre sont corps, les bras tremblants, les larmes coulent sur ses joues. Puis, après un temps de suffocation intense, elle se mit à crier de douleur.


Dans un dernier soupir son enfant venais de lui dire : Maman,……………..pourquoi ?


Naffissatou venait de nous quitter. Sont âme était entre les mains de Dieu.

Adieu,…………… petite fille de la brousse et que Dieu te garde près de lui.


Ceci est une histoire comme cela se passe chaque jour dans la brousse profonde de l’Afrique. Mais, la vérité est là, par faute de soutiens et surtout de soins, cette petite fille nous à quittée.

 

C’est pour cela aussi, que chaque jour notre association se bat pour trouver des fonds.


Pour créer des petits centres de soins dans les villages les plus démunis,

Pour approvisionner ces centres,

Pour pouvoir agir vite devant un cas de maladie ou d’accident grave.



27/10/2011
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